Avant-propos
Ce texte est présenté volontairement de façon décousu.
Un état de l'art (et de l'architecture) des lieux.
Il est décomposé en plusieurs paragraphes qui semblent, au premier abord, inconciliables.
Il vous sera demandé un effort de synthèse afin d'en faire une lecture critique et globale.
Romantisme
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Quoi de mieux qu’une date anniversaire comme prétexte à un texte.
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Carcasse 1995 >> 2018 >> 20xx
Oued Romane, Alger
Photo : Nacym Baghli, 2017 |
En ce mois d’avril 1995, par des temps incertains en cet Alger ensanglanté, naissait une aventure singulière et éclectique.
En pareilles circonstances, j'avoue volontiers que l’avenir me semblait aussi sombre… que radieux.
Définitivement excitant, et critique.
Il est vrai qu'à 22 ans et des poussières, je me retrouvai propulsé (malgré moi ?) en fondateur, avec mon père, du cabinet d’architecture familial. Une responsabilité que l’on ne mesure pas à cet âge-ci.
Ce métier auquel j’aspirais désormais, me réservât en effet bien des surprises et je n’allais résolument pas être déçu même si, en réalité, comme je l'ai souvent affirmé, l’architecture ne fut pas mon premier choix… Après le bac, je voulais coder, faire de l'informatique, être un geek !
Bref, c’est une longue histoire, les événements ont pris une autre tournure et c'est tant mieux ainsi.
Me voilà donc toujours là, presque par hasard, un quart de siècle plus tard.
Mon premier projet, signe du hasard, fut une habitation pour le compte et le bon vouloir de mon voisin. Il habitait juste en face de notre bureau fraîchement inauguré. Il a peut-être décelé en nous du potentiel, je soupçonne plutôt une opportunité. Les relations de bon voisinage aidant permirent alors cette relation improbable.
Encore aujourd’hui, je contemple au travers de ma grande baie vitrée l’œuvre, à l’épreuve du temps, des temps.
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Le Corbusier, Maison Dom-Ino
Photo : Nacym Baghli, 2014
Venice Architecture Biennale Fundamentals |
Une habitation donc, inachevée (ou en cours d’achèvement, à ce jour), grattée assez sommairement au Rapidograph sur du calque bon marché baptisant au passage l’authentique et mystique table à dessein/dessin du paternel. Pas moins de 300 projets d’habitation y ont déjà été conçus, négociés, grattés, cachetés sur celle-ci (voir illustration : Listing). Une table magique et mystérieuse à la fois pour le petit garçon que j’étais. Elle était, à l’origine, d’un blanc immaculé, puis, noircie au fil du temps par la matière grise, les taches de café, les traces de cigarettes mentholées et l’encre de chine. Je me revois encore rodant autour, admirant mon père, ce héros, architecte des temps modernes, arborant dans sa tenue de combat ses outils, toujours prêt à dégainer, aussi vite que son ombre.
C’était son job. Ce fut mon imagination.
Parenthèse (enchantée)
Je voulais déjà construire une ville futuriste (Smart city ?) dans un paragraphe que j’avais rédigé à l’école, à l’âge de 9 ou 10 ans...
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Outils/Marques :
Rapidograph, Olivetti, L'Architecture d'Aujourd'hui
Photo : Nacym Baghli, 2013 |
Mon client, décédé aujourd’hui (paix à son âme), avait décidé de raser la baraque dans laquelle il logeait jusqu’alors toute sa famille afin de bâtir une « Carcasse » au sens le plus noble du terme, sur ce grand terrain prometteur et riche en potentialités. Ses quatre garçons devenant de jeunes adultes, il fallut naturellement agrandir le « toit familial » et assurer le clos et le couvert pour les quatre mâles du foyer et leurs progénitures ; la cinquième, la benjamine, devait naturellement quitter la maison parentale après son mariage, n’empêche qu’une cinquième trame lui a été consacrée, le gendre. Il fallut naturellement penser à la rente aussi. Cinq « garages » devaient en assurer la fonction, vitale, celle-là même que nous retrouvons encore aujourd’hui dans toutes les habitations algériennes.
Ce premier projet, la Carcasse, m’a suivie et hantée tout au long de ma carrière, discrètement. Elle porte malgré elle, délicatement, une partie contemporaine de l’histoire de notre métier. Malgré son aspect ostentatoire, vulgaire, elle me rattache à la réalité de notre profession, et j’en suis fier. Je la vois vivre encore aujourd’hui, en perpétuelle transformation.
Elle me survivra, assurément.
Réalisme
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Carcasse, Habitation inachevée, Quartier en mutation, Lotissement sauvage, Auto-construction, Tissu vernaculaire, Habitat spontané,…
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Oued Romane, El Achour, Alger
Photo : Nacym Baghli, 2011 |
Peu importe en réalité le qualificatif.
Le résultat est là, l’état des lieux, la réalité du terrain.
Ce qui importe, désormais, c’est de comprendre les mécanismes complexes, parfois ingénieux, parfois absurdes, qui nous ont amené à ce résultat et de constituer une force de proposition afin de l’intégrer dans une réflexion urbaine pour le futur.
Il s’agira de proposer dès lors des outils d’aménagement nouveaux et contemporains capables d’absorber et d’intégrer ces tissus et ces typologies, hérités aujourd’hui, conséquence de notre contribution et complicité à tous : notre déni, notre impuissance, notre dédain, afin d’en faire le vecteur de développement urbain de demain.
Pour cela, plusieurs hypothèses, ou plutôt scenarii, se présentent à nous, comme autant d'opportunités de réflexion et de compréhension.
Que se passe-t-il ?
On nous raconte que des quartiers « sauvages » - ainsi se complaît-on à décrire tout ce qui nous échappe, l’incompris - ont émergé un peu partout.
Les lois de l’architecture et de de l’urbanisme ne s’y appliqueraient pas.
Est-ce bien la faute des habitants, des auto-constructeurs ?
On stigmatise, car cela nous est facile de le faire, mais on ne se remet nullement en cause.
Avons-nous tenté une étude anthropologique, sociologique, urbaine pour comprendre ces phénomènes ? Quelles ont été les causes ? Les tenants et les aboutissants ?
Avant d’acculer cette « architecture », avons-nous pris le soin de l’étudier, de l’analyser, d’en saisir le fond, avant d’accuser la forme ?
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Carcass in speculative context
Photmontage (Manhattan, New York)
© 2012 Nacym Baghli Architects |
Notre rôle consisterait à déconstruire ce mécanisme, d’en déceler l’ingéniosité, d’en écarter l’absurdité et d’en faire une force.
Un formidable laboratoire à ciel ouvert s’offre à nous, où toutes les disciplines y trouveraient matière, inépuisable, d’étude pour nos étudiants, chercheurs et professionnels.
El-Hamiz ne s’est pas improvisé, il s’est construit.
Oued Tarfa ne s’est pas décrété, il s’est imposé.
Patiemment, dans le temps, avec méthode et esprit.
Brutalisme
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Architecture, Grandeur et Décadence
Extraits de #WYSIWYG, travail proposé pour la biennale d'architecture de Venise, 2014
Avertissement
Ce travail a été pensé trans-architecture, multi-langage et pluridisciplinaire.
Il use et abuse des technologies modernes. Il incarne de ce fait la Modernité.
Le fond documentaire est conséquent, parmi celui-ci, la « Matière première ».
Elle est constituée de plus de 300 projets et « Villas » réalisés entre 1973 et 2013 (*).
Seuls quelques cas sont représentés dans ce travail, à titre indicatif.
Le reste, en filigrane, est à disposition au besoin.
L’échiquier métropolitain, ce champ d’observation critique, a pour foyer originel Alger.
Cependant le spectre d’expérimentation, voire de spéculation, est plus vaste.
Il transcende aussi les règles et les convenances (académiques).
La mise en perspective de l’architecture dans ce travail se percevra suivant plusieurs scénarii, et en autant de possibilités.
Elle se traduira sur plusieurs plans et à différentes échelles (échelle relative).
Enfin, ce travail est par essence même inachevé.
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Fernand Pouillon : Climat de France (Alger, 1957)
Photo : Nacym Baghli, 2011 |
Cher Rem,
Malgré qu’elle soit non sollicitée, ci-jointe ma contribution à Fundamentals.
Hors-concours et hors-délais.
Au risque même d’être hors-sujet.
Cependant, je me devais de vous la transmettre. Absolument.
Cette réflexion occupe mon esprit depuis un certain temps, inconsciemment, mais fidèlement.
J’ose espérer qu’elle puisse reconstituer ainsi, à travers votre regard, l’un des maillons manquants de la Modernité. Un chapitre entier, méconnu, sous-estimé.
Réflexion qui se fera en « mettant en perspective » l’architecture au travers de multiples prismes critiques.
En vous remerciant de prendre de votre temps afin de considérer ce présent travail.
Bien à vous,
Nacym
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Hassan Fathy
Extraits de "La Cité Idéale", 1975 |
Après de longues tergiversations, je me devais donc à un certain moment de suspendre, brutalement, ma réflexion afin de vous la soumettre.
Elle est de ce fait inachevée et reflète ainsi fidèlement mon sujet, puisé (en amont et en aval) de et dans Fundamentals.
Pour cela, un déclencheur. Il m'est apparu en bout du processus, aujourd'hui même, Hassan Fathy.
L'effet rétroactif a opéré instantanément dans mon esprit.
"Nous commençons notre planification par les éléments fondamentaux avec la simple brique."
Extraits de "La Cité Idéale", 25.02.1975
Ceci m'a amené à rassembler mes esprits et mes papiers pour les fondre, en un seul jet, dans cet unique document, de la même façon que la présente PAUSE, brutale.
Vous y retrouverez je l’espère (j'en suis convaincu), malgré le rythme saccadé et l'apparence déstructurée, le fil rouge de ma réflexion.
J'ai l'honneur ainsi, aujourd'hui, de vous faire part "solennellement" et pleinement de ma contribution.
L'Acte final.
J’ose espérer, comme souligné déjà, qu’elle puisse reconstituer ainsi, à travers votre regard, l’un des maillons manquants de la Modernité. Le Produit de cette contribution pourrait paraître, de prima bord, aux contours incertains, parfois invisible ; mais il est bel et bien présent, à l'image de l'architecture qu'il incarne.
WYSIWYG
What You See Is What You Get
Ce que vous voyez est ce que vous obtenez
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WYSIWYG
Rero (rero-studio.com) |
Il s'agit avant tout d'une perception, d'une observation, d'une mise en évidence :
Le Constat comme Concept.
Un Constat de flagrante Modernité ?
C'est l'évidence même qui est sublimée, ici, littéralement.
WYSIWYG : La Quintessence de l’Architecture ?
En espérant ainsi ouvrir un "tiers" angle de vue, critique et inédit, afin de mettre un terme (définitif) aux clichés redondants de la Modernité.
Un nouveau regard s'impose.
Par ailleurs, l'Anonymat, dans ce nouvel "Ordre", finira par triompher. Il en sera désormais l'acteur principal, voire exclusif.
La Star ultime.
La Modernité sera désormais absorbée sur l’autel de l’Anonymat.
Enfin, la Trame dans laquelle s'inscrit cette réflexion, en trompe-l’œil, s'inscrit dans la droite lignée de mes préoccupations passées, présentes et futures.
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(*) Listing
Projets 1973/2013
arfen / Baghli Architectes |
2014, étant un symbole (pour moi aussi), à plus d’un titre. Un cap.
2014,
20 ans d’architecture. Ayant obtenu mon diplôme jeune, peut-être trop jeune.
L’architecture n’était résolument pas mon premier choix en dépit de mon environnement direct, favorable.
2014,
Franchissement de la « quarantaine » et les nombreux questionnements inhérents à cela.
Enfin,
2014, la volonté d’affirmer ou de s’affirmer après tant d’années de malentendu vis-à-vis de la profession.
Notre métier recèle bien des mystères, vous en conviendrez.
Je me rappelle encore de la lettre que je vous ai écrite, simplement et spontanément, il y a de cela quelques temps déjà, et suite à laquelle nous avons eu l’immense honneur, avec mon épouse, de vous rencontrer. Irréel. C’est ce que je retiens de ce moment. Depuis, la réalité m’a vite rattrapée, mais je dirais dans le bon sens des choses. Une sorte de maturation, mais rassurez-vous, toujours sans concession.
L’architecture de nos jours, vous le savez, suit, mime, imite le Marché. La Globalisation a fini par triompher et s’accaparer de tout, y compris (et surtout) du volet intellectuel. La matière grise. Comme vous pouvez le constater aujourd’hui : une offre intellectuelle vaste, dense, souvent hors-sujet, pour une demande architecturale désespérément infime, mais précise.
À ce titre, je me réclame (comme vous ?) Le droit à l’abstention. Le devoir d’abstinence. Mais, peu d’esprits éclairés daignent franchir ce cap. Le cap. J’ai maintes fois envisagé de me tenir définitivement à l’écart, hors-champs. Le retour (à l’architecture) a été à chaque fois inévitable… irrésistible et douloureux dans le même temps.
Hors-sujet, je disais donc, car notre prétentieux et prétendu « club » d’architectes, cette sphère intellectuelle restreinte, recule à grand pas, inexorablement, en empruntant le même chemin de la pensée (unique). De surcroît, confortée et portée par les grands médias et les grandes institutions. Hors-sujet, aussi, sont les références et paradigmes qu’empruntent tous désormais (de par le monde) car l’enseignement y est désormais, urbi et orbi, pareil, formaté, nivelé.
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"I am a Superstar!"
Bab Ezzouar, Alger
Photo : Nacym Baghli, 2013 |
La Mondialisation exhorte cela.
Enfin, la Critique, ce dernier rempart qu’on pensait imprenable, a muté désormais en « une simple vue de l’esprit ».
Dès lors, un conformisme redondant décime les rares esprits intellectuels encore conscients. Biennales, triennales et autres manifestations pullulent sans pour autant pouvoir apporter le salut à notre profession. Le consentement est aujourd’hui général.
L’architecture du Consensus.
Pour tout cela,
Merci d’avoir initié Fundamentals.
Ma réflexion est simple et complexe à la fois. Elle est évidente et inattendue.
« Le retour aux fondamentaux » et aux éléments incite et encourage le retour à l’Anonymat. La résurrection de l’architecture Anonyme, de l’architecte Anonyme. Vous proclamiez, à qui voulait l’entendre, que ce sera une biennale sur l’architecture et non pas sur les architectes. Ce sera désormais, dans ma réflexion, chose faite.
Etant nous-mêmes (des) anonymes. Nous avons pensé, dessiné, réalisé (et souvent non réalisé) des projets anonymes, pour des clients anonymes. Le nombre importe peu mais il est conséquent, à tel point de façonner la condition urbaine. Notre condition urbaine. Celles des métropoles de pays dits «
émergents », et étonnement, bien d’autres souvent. Alger.
La Bataille d’Alger
Ma bataille
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La Bataille d'Alger
Réalisation : Gillo Pontecorvo, 1966 |
Alger, au-delà des fantasmes, poursuit son développement, fatalement, en dépit de toute planification urbaine ou recommandation architecturale. Alger prend des proportions insoupçonnées jusqu’alors. Elle a pris de vitesse tous ses observateurs, défenseurs et détracteurs. Alger grandit et grandit vite en faisant fi des lois et des législateurs. Alger se construit dans une autocratie urbaine. Elle s’auto-construit. Parfois, elle s’autodétruit, langoureusement. Son histoire épouse magistralement sa morphologie. D’Ouest en Est, la magie chronologique opère. Du cœur (historique) aux démembrements (modernes) en passant par le cerveau (politique), Alger se dessine et progresse contre vents et marées, suivant une logique bien précise et sous couvert de chaos généralisé. Alger cache son jeu. Alger est grand malgré qu’on l’assimile souvent à petit. On l’accule de tous les maux, par tous les mots. On lui confisque son statut de grande métropole à cause de son échelle. Echelle relative. La baie en trompe l’œil accentue cette injustice et cette contradiction.
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"What's happening here... (really)?"
Croquis / Nacym Baghli, 2009/2010
Prélude au projet Djisr El-Djazair |
La baie, cet immense vide ne demande qu’à être comblé.
Alger souffre de ce vide tout autant qu’elle le vénère.
>>Prélude au projet Djisr El-Djazair
Ma réflexion, est basée sur tous ces aspects-là, souvent mésestimés, incompris ou refoulés.
La démarche est simple. C’est celle d’un observateur, acteur de sa ville. Son champ de vision critique aura pour origine le plan Nord/Sud transcendant la baie. Son champ d’exploration est à double sens, Ouest/Est, et inversement. L’épicentre sera Les Dunes, ces deux barres modernes construites (in-extremis) à l’orée des années 60, à la veille de l’indépendance. Elles symbolisent pour moi le point de rupture, la charnière, mon repère absolu.
L’échiquier métropolitain
La Modernité sera désormais absorbée sur l’autel de l’Anonymat.
Ma réflexion sera basée donc d’avantage sur Le Constat plutôt que sur Un Concept.
Le constat comme concept.
Constat d’infraction, d’effraction, d’échec, amiable.
Constat de flagrante Modernité.
Transplantation
La Quintessence de l’Architecture. Carcasse.
La Carcasse, dans l’absolu, est WYSIWYG : “What You See Is What You Get”
« I am a Superstar ! »
Retour aux Fondamentaux,
Retour à l’architecture Anonyme.
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₩¥$!₩¥G
Fundamentals, Absorbing Modernity
Contribution / Nacym Baghli, 2014 |
TIMELINE (facultatif ?)
Alger, un index chronologique et critique
Le Champ Temporel (d’analyse et observation critique)
1913/2013, par extension, 20xx
Le Curseur du Temps
Le Lapse de Temps
Le Temps Absolu
L’Ouverture inespérée
La Parenthèse (inattendue)
0.
Problématique
Le Pouvoir d’Abstraction
Processus inhérent à l’Absorption de la Modernité
1.
L'Échiquier Métropolitain
Le Terrain de Prédilection
Le Champ d’Expérimentation
L’Observatoire de la Modernité (perdue)
Le Laboratoire Critique
Alger
2.
Matière Première
Matière Grise
Politique
(x) Million Logements
Historique
Décolonisation
Social, Culturel, Economique
Auto-construction
La Trame
Carcasse
3.
Programme
Action / Réaction
Connexion
La Boucle (est bouclée)
L’Acte final
Le Dernier Acte
4.
Le Questionnement Architectural
Carcasse
La Réponse Urbaine
La Traversée
La Symbolique
Le Monument Reflet
Le Miroir
L’Ecran
5.
La Trame
La Trame sublime l’Espace
La Trame efface l’Architecture
La Trame est l’Exception qui confirme la Règle (de la Modernité)
La Trame starifie l’Anonymat
La Trame efface la Modernité
La Carcasse devient Modernité
6.
Ère post et pré-Coloniale
Ère post et pré-Moderne
Ère post et pré-Critique
1913, Alger occupée, violentée, modernisée
1963, Alger libérée, adulée, convoitée
2013, Alger dénigrée, ignorée, accusée
7.
Alger
La Baie
La Symétrie
La Chronologie (des faits)
La Morphologie
La Progression (de la Modernité < 1962)
Le Point de Rupture
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L’Axe
L'Épicentre
Le Rejet
Le Déni
La Paranoïa
L’Effacement (de la Modernité > 1962)
Réappropriation
Réinterprétation
Confusion
Collusion
Apprentissage
Savoir-faire
L’Auto Savoir-faire
La Démographie
Le Point de Rupture
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La Libéralisation
La Construction
L’Autocratie
L’Auto-Construction
La Reconquête
L’Absolutisme
La Généralisation
Le Point de Non-retour
La Greffe
Nacym Baghli
Alger, le 19-04-2018
arfen / Baghli Architectes
(Jour 1, 16-04-1995)
Noyau
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Fathallah Baghli,
1973 >>
Nacym Baghli,
1995 >>
Sihem Nacer Baghli,
1998 >>
Leyla Baghli Zekri,
2008 >>
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